Rares sont les entreprises qui ont conscience de leurs responsabilités en termes de sécurité et de protection de leurs données dans le cloud.
Ces dernières années, on assiste à une croissance exponentielle des données stockées dans le cloud. Le volume de ces dernières devrait doubler d’ici à 2026, selon les prévisions d’IDC. Un grand nombre d’entreprise ont opéré leur transformation numérique, migrant vers le cloud pour bénéficier de ses avantages en termes de stockage économique, de flexibilité et d’évolutivité. Malheureusement, ces migrations ont souvent été faites en « lift and shift ». De ce fait, elle ne respectent pas toujours les meilleures pratiques en matière de protection moderne des données.
Un rapport de la CSA (Cloud Security Alliance) indique que 96 % des entreprises hébergent des données sensibles dans des cloud insuffisamment sécurisés.
Pourtant, il est crucial de prendre en compte la sécurité et la protection des données lors de la migration de celles-ci vers le cloud. Voici trois bonnes pratiques pour leur protection dans le cloud.
1- Connaître ses données
La première étape pour protéger les données dans le cloud est de connaître leur nature et leur emplacement.
Le volume de données stockées par la plupart des entreprises, qu’elles aient été migrées à partir de systèmes sur site ou stockées directement dans le cloud, est considérable. Bien que le cloud offre une capacité de stockage illimitée, cela ne résout que la moitié du problème. Il est essentiel de les classer pour déterminer celles qui sont critiques et sensibles. Pour cela, des moteurs de classification automatique peuvent être utilisés afin de les trier et les organiser. C’est seulement lorsque l’on sait exactement quelles données sont stockées dans le cloud, et où, que l’on peut commencer à chercher comment les sécuriser.
Cependant, les processus de sécurité et de réseau nécessaires peuvent être ignorés par les entreprises. Elles ont souvent migré rapidement leurs données et sans aucune planification. De plus, la nature différente du cloud peut entraîner la négligence de certains aspects de sécurité, tels que le stockage de code dans le cloud, l’utilisation d’autres services cloud par les applications, ou les API mises à disposition dans le cloud, qui doivent tous être protégés et restaurés en cas d’attaque ou de panne.
2- Définir les responsabilités
Les entreprises n’ont que rarement conscience de leurs niveaux de responsabilités lorsqu’il s’agit de la sécurité et de la protection des données dans le cloud. En effet, il existe une méconnaissance du modèle de responsabilité partagée sur lequel repose la sécurité cloud.
Bien que les prestataires aient généralement la responsabilité de la sécurité de l’infrastructure et des installations physiques, la sécurité des données, des applications et de l’accès à l’environnement incombe au client. Il est donc important pour les entreprises de mettre en place des processus de sécurité et de réseau appropriés.
3- Sécuriser les nouveaux services
La migration vers le cloud offre de nombreux avantages, mais la sécurité et la protection des données doivent être considérées dès le début du processus. En connaissant les données, en définissant les responsabilités et en sécurisant les nouveaux services, les entreprises peuvent les protéger efficacement dans le cloud.
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