1- L’ensemble de vos logiciels doit-il influencer le type de plateforme Cloud ?
Les applications sont cruciales pour une entreprise, elles permettent de répondre aux exigences métier et d’obtenir un avantage concurrentiel.
Par conséquent, le choix des applications qui composent votre portefeuille est un facteur clé de succès. Il existe deux types d’applications :
- celles développées en interne sur des socles applicatifs existants
- et celles existantes comme les ERP.
Il est important d’examiner comment ces applications influencent le choix de la plateforme cloud à utiliser.
2- Environnement de développement logiciel pour les applications internes hébergées
Les Plateformes As A Service (PAAS), offertes dans des environnements Cloud tels qu’AWS ou Azure, fournissent un environnement riche de développement fonctionnel évolutif. Elles permettent une mise en œuvre rapide de solutions « maison » ou « interne » en utilisant une bibliothèque existante. Cependant, l’application créée restera dépendante du Provider Cloud choisi.
Certains opteront pour des univers IAAS pour conserver la gestion de leur environnement technique et la maîtrise des coûts. Cela implique cependant de prendre en charge le maintien du service et son évolution.
Il est difficile de faire un choix entre indépendance et liberté, d’un côté, et dépendance mais garantie supérieure de service et évolutivité, de l’autre.
3- Les solution existantes type ERP, WMS, CRM, MES, GMAO
4- Quelle est la difficulté de choisir la bonne plate-forme pour chaque type d’application ?
Les outils de développement de logiciel, nés dans le cloud peuvent entrainer un risque de verrouillage en raison de l’adhérence technologique au fournisseur. En cas de changement de plateforme, vous pourriez encourir des coûts de re-développement élevés.
Pour éviter ces risques, si vous optez pour un logiciel éditeur hébergé sur un IAAS, évaluez d’abord vos besoins de performances et les coûts de cloud computing. Assurez-vous également que vos données soient protégées en cas de panne du fournisseur cloud.
Les ERP sont ceux qui comportent le plus de risques dans le choix des plates-formes de cloud computing. Les caractéristiques communes qui augmentent le risque sont :
– L’ERP est basée sur des années ou des décennies d’efforts de développement et il est peu probable qu’il soit au départ conçu pour des plate-forme basées sur le cloud.
– Les performances de l’application sont très sensibles à la vitesse du matériel sous-jacent.
– L’application manque de résilience et dépend du matériel ou des services sous-jacents qui seront disponibles en cas de panne.
– L’ERP est dense, déplaçant beaucoup de données entre les serveurs et les utilisateurs finaux, ce qui peut faire grimper de façon exponentielle les coûts mensuels de certaines plates-formes de cloud computing.
– L’éditeur de l’ERP ne prend pas en charge leur logiciel s’il est hébergé sur certaines plates-formes de cloud computing.
Alors, que pouvez-vous faire pour choisir les bonnes plates-formes de cloud computing pour vos applications ?
Commencez par vous poser ces questions :
- Quel est le type d’application ? (ERP, facturation, dossier de santé électronique, CRM, collaboration, base de données, etc.)
- L’application est-elle développée à partir de zéro ? Ou s’agit-il d’une application existante en cours de migration vers le cloud ?
- S’agit-il d’un logiciel tiers personnalisé et prêt à l’emploi, exclusif à votre entreprise, ou d’une infrastructure de bureau virtuel (VDI) ou d’un poste de travail hébergé (p. ex. VMware, Citrix, Amazon, etc.) ?
- Quel environnement de développement ou d’exploitation l’application nécessite-t-elle (Windows, Linux, Oracle, IBM, etc.) ?
- Quel niveau de redondance mettre en place ? Au niveau du logiciel, du matériel ou des deux ?
- L’application utilise-t-elle des machines virtuelles ? Si oui, combien ?
- Quelle est l’importance de la latence pour l’efficacité opérationnelle de l’application ?
- L’utilisation de l’application est-elle variable et imprévisible ou persistante et prévisible ?
- L’hébergement de l’application répond-t-il une exigence géographique (partagée ou dédiée) en raison des réglementations de sécurité/ de conformité ou de performance d’accès ?
- Quelles sont les compétences actuelles de votre équipe d’exploitation dans les nuages (p. ex. Open Stack, Microsoft Hyper-V, VMware ESX, AWS PaaS, Azure PaaS, Google, PaaS, autre chose) ?